Recharge sensorielle en plein hiver : une semaine aux Canaries

Publié le par Tristan YVON

Coucher de soleil depuis mon Hotel (janvier 2019)

Coucher de soleil depuis mon Hotel (janvier 2019)

Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour avoir de l'énergie. Autour de moi, nous sommes nombreux confrontés à cette problématique à un moment ou un autre de l'année. Fatigue chronique intense, régression des comportements, déprime, problèmes de santé en tous genre... Dans mon réseau de personnes concernées par l'autisme, nous sommes très nombreux à déplorer ces symptômes et leurs conséquences qui accentuent encore, quand c'est possible, la pénibilité du quotidien.
Si certaines personnes fonctionnent moins bien en été, supportent mal la lumière ou la chaleur, pour une grande partie d'entre nous, notre talon d'Achille est la morosité de l'hiver. L'humidité, le froid et surtout le manque de lumière sollicitent beaucoup notre aspect sensoriel, et ont un impact catastrophique sur notre rythme de vie.

Chacun gère comme il peut, j'entends beaucoup parler de luminothérapie, de vitamines et de voyages. Après un hiver 2017/2018 catastrophique ou de nombreuses boites de vitamines n'ont pas suffit à contrer mon épuisement généralisé, j'ai constaté que me casser quelques jours au soleil devenait une nécessitée thérapeutique.
Quand? Dans la pire période, au beau milieu de l'hiver, quand je suis vaseux à longueur de journée.
Ou? Pas trop loin, pas trop cher, un endroit ensoleillé et joli.
Après un passage à l'agence de voyage et un peu de réflexion, la destination idéale s'est avérée être les Iles Canaries.  C'est ainsi que le samedi 12 janvier, je me suis envolé pour Tenerife.

L'immensité nuageuse sous le soleil

L'immensité nuageuse sous le soleil

En bon Asperger, je suis parti assez stressé. J'ai passé beaucoup de temps à regarder les différentes destinations touristiques, les abords de mon hôtel, la réglementation et la loi locale, ai enregistré les numéro d'urgence dans mon téléphone, et n'ai pas oublié mon attestation d'assurance rapatriement sanitaire ainsi qu'une bonne trousse de secours (ah oui, je suis spécialiste pour tomber malade en voyage...). Mais comme je l'espérais, tout s'est bien passé.

Bien qu'assez vadrouilleur je ne suis pas habitué à l'avion, ma précédente et unique expérience s'étant soldée avec une belle otite due à un rhume et à la dépressurisation... Je me suis donc bien accroché à mon siège lorsque l'avion s'est élancé sur la piste pour nous arracher à la gravité. Mais après quelques minutes de vol, l'avion à percé le plafond nuageux pour laisser entrer le soleil rayonnant par tous les hublots. Diable, la voila cette vitamine D dont on manque tant au sol, il suffisait juste de prendre un peu de hauteur...  Je me suis immédiatement senti très à l'aise et le vol m'a paru très court. Au loin vers l'est j'ai reconnu les Alpes qui dépassaient des nuages, puis nous avons survolé l'Espagne et le Portugal qui étaient découvert (faut croire que la grisaille est une spécialité Française), avant de survoler l'océan.
Après 4h de vol nous avons vu apparaitre l'archipel, j'ai reconnu les Iles de La Palma et Lanzarote, avant que l'avion ne bifurque en direction de Tenerife. A l'issue d'un virage, la plus grande Ile des Canaries nous à dévoilé son visage étendu couvert d'un petit voile de brume, d’où dépassait majestueusement le Teide, comparable à la Montagne Solitaire dans Le Hobbit. Le Teide, légendaire volcan endormi et plus haut sommet d'Espagne était la raison de mon choix. Passionné de volcan, il m'était inconcevable d'aller sur une autre ile. A ses pieds s'étendent les 2034km2 de Tenerife, territoire hétérogène constellé de petits cratères au milieu desquels l'avion s'est posé.

 

Le Teide depuis l'avion.

Le Teide depuis l'avion.

L'avion a été une très bonne transition pour atténuer le contraste entre l'hiver Français et le printemps éternel Canarien. Le rayonnant soleil local et près de 25 degrés nous ont saisi à la sortie de l'aéroport. Après des semaines de fatigue, j'étais déjà reboosté.

Le fléau des personnes autistes est souvent la socialisation, je ne le connais que trop bien. Alors la socialisation en terre inconnue sans parler un mot d'Espagnol, c'était mal barré! Heureusement les nombreux autres Français de mon voyage organisé étaient tous dans le même bateau (ou plutôt le même avion), et notre nullité générale dans la langue de Juanes nous à bien rapproché. Plus généralement durant la semaine, le tourisme étant la principale industrie des Canaries, il n'était pas nécessaire de trop chercher pour croiser un compatriote aussi paumé de moi pour faire équipe à la quête du graal (qui pouvait prendre la forme d'un plan, d'un bus, d'un guide, ou des toilettes par exemple).
La langue a quand même été un obstacle de nombreuses fois durant la semaine, mais heureusement mon Anglais approximatif à largement suffit à l’hôtel, et un baragouinage désarticulé de langues latines associé à des gesticulations ridicules intuitives ont permis une compréhension suffisante le reste du temps. Je décernerai néanmoins la palme des engourdis à un vendeur de carte postale et au caissier d'une station service qui sont restés pantois devant mon charabia (mais ont néanmoins su encaisser mon règlement, mince!).

Une rue de Puerto de la cruz

Une rue de Puerto de la cruz

Étant donné qu'on était en hiver, j'y suis allé mollo. Les deux premiers jours ont été consacrés à l'exploration des abords de l’hôtel, et à la visite de Puerto de la cruz, la ville touristique locale. Mention spéciale pour le Jardin Botanique auquel je consacrerai sans doute un billet spécifique (paysagiste oblige). J'ai aussi beaucoup profité du solarium de l’hôtel et de leurs cocktails sans alcool.

Ces promenades m'ont permis de me réhabituer un peu à l'effort, et de reprendre gout à la marche telle que j'en fait beaucoup chaque été. J'ai constaté l’impact immédiat du simple changement d'environnement sur mon crédit énergétique, amplifié par le fait de relâcher la pression et d'être éloigné de mes dossiers administratifs rigides jamais fini. Le vent chaud (30 degrés au soleil), le sable, le soleil jusqu’à 19h en plein mois de janvier... Et surtout les fleurs! Géraniums, Hibiscus, Strelitzia, Ostéospernums... Toutes ces fleurs synonymes de printemps chez nous se complaisent en toutes saisons la bas. Ce voyage s'est avéré être une plongée hors saison dans mon écosystème idéal, exactement ce qu'il me fallait.

Le Teide depuis la base du volcan

Le Teide depuis la base du volcan

A partir du troisième jour sur place, j'ai attaqué un rythme plus soutenu avec une excursion par jour. Ne parlant pas Espagnol et n'ayant que peu d'infos sur les coutumes locales du code de la route, j'ai privilégié les parcours organisés par le club. Le mardi matin, nous avons attaqué le "vif du sujet": le parc volcanique du Teide, véritable monument de Tenerife. La première surprise (et elle fut de taille) à été de me retrouver seul avec le guide au départ du bus! Les autres touristes Français de mon hôtel avaient préféré soit l'option découverte libre en voiture de location, .... soit le soleil au bord de la piscine. Heureusement, le bus s'est arrêté dans un autre hôtel du groupe Thalasso, ou une bonne vingtaine de touristes ont embarqué. Ouf, des compatriotes! J'ai retrouvé une partie des passagers de mon vol à l'aller, dont mes voisins de sièges dans l'avion. Bon, j'avais mes repères.

Le bus s'est élancé sur les pentes escarpées du Teide. Étalé à moi tout seul sur les deux places de ma banquette, je me contorsionnait déjà dans tous les sens pour ne rien louper. Après avoir passé La Orotava, le bus à gravit rapidement les 2000 mètres d'altitude jusqu'à la "base du volcan", autrement dit le plancher de l’immensissime Caldeira de 19 000 hectares. Sautant d'un côté à l'autre du bus au fil des détails annoncés par le guide, j'ai été assez déçu que seul deux arrêts photo soient prévus pendant la montée alors que les différents étages de végétation et les nombreuses perspectives ou points de vue auraient bien mérité qu'on s'y attarde. Dans la caldeira, le parcours au milieu de l'incroyable paysage volcanique a finalement été vite expédié. Tout compris nous sommes restés environ 2h auprès du légendaire Teide, avant de prendre la route en direction de Los Gigantes et les paysages magnifiques de Masca.

Le village de Masca, au milieu d'une falaise

Le village de Masca, au milieu d'une falaise

La découverte de Masca à été encore plus rapide que celle du Teide, avec un seul arrêt pour visiter le village. En voyant défiler le paysage à couper le souffle derrière les vitres du bus, je ruminais la perte de toutes ces photos potentielles, en essayant par tous les moyens d'atténuer les reflets sur la vitre (pas très propre) pour essayer de tirer des clichés potable, en vain. Mais bon, avec 3975 photos sur mes cartes mémoires à la fin du voyage, je ne vais pas trop me plaindre... Quoique!
L'autre déception de la journée à été le niveau du guide en volcanologie, par rapport à mon niveau personnel. Je me suis vengé une fois rentré à l’hôtel en dévorant les blog des passionnés de volcans qui m'ont précédé, tous aussi dithyrambique que moi. Mais soyez prévenus, compatriotes d'autistan, si vous voyagez dans un domaine touchant vos intérêts spécifiques, attendez vous à être bien meilleur que votre guide. D'ailleurs il faut souvent faire preuve de beaucoup de retenue et de diplomatie pour ne pas humilier ces pseudo spécialistes, mais bref je pense ne pas avoir trop mal géré ce coup la.

Durant cette journée, je me suis rapproché des autres Français et ai pas mal discuté avec eux, notamment lors du repas gargantuesque servi en bas du volcan. J'ai constaté avec une pointe d'envie que les compatriotes de l’hôtel concurrent avaient noué naturellement des relations très amicales entre eux, alors qu'il m'a fallu beaucoup plus de temps pour me rapprocher de plusieurs Français dans mon hôtel.
En revanche j'étais toujours le roi de l'anticipation. J'ai réprimé un petit fou rire en voyant d'entre eux embarquer dans le bus en tee-shirt, alors que 7 degrés nous attendaient à 2000 mètres d'altitude... Eux ont regardé ma polaire avec envie, avant d'aller faire la fortune du vendeur de sweats "Me gusta Tenerife" made in China...

Plage de Amlaciga, avec son sable volcanique noir.

Plage de Amlaciga, avec son sable volcanique noir.

Le lendemain j'ai embarqué dans un grand bus pour une autre excursion dédiée plus spécifiquement à la découverte de la ville de La Laguna. Contrairement à l'excursion francophone de la veille, la visite était internationale. Le guide alternait entre le le Français, l'Espagnol et l'Allemand.
Première déception: le guide n'était pas très énergique, et son débit monocorde rendu presque inintelligible par la sono du bus était soporifique. Ambiance camomille générale, tout le monde sur son smartphone!
Deuxième déception: le grand bus était très mal insonorisé. L'issue de secours à coté de laquelle j'avais le malheur d'être assis laissait pénétrer un ronflement insupportable, amplifié dans la partie montagne du parcours lorsque le bus était forcé de monter en régime...
Troisième déception: le parcours plus "urbain" ne collait pas trop à mes intérêts spécifique.

Autant dire que j'ai peu profité de cette sortie, hormis quelques très beau arrêts: le marché de La Laguna avec les étals de fleuristes, l'église de La Laguna et son chœur tout en or, et surtout la magnifique plage de Amlaciga ou les rochers et les vagues magnifiaient le sable volcanique noir dont j'ai ramené une petite bouteille. De l'avis général des quelques Français adorables qui m'accompagnaient, c'est cet arrêt repas au bord de la plage que nous avons préféré.
Autant dire qu'en cas de retour à Tenerife, refaire cette excursion épuisante ne sera pas dans mes priorités, et globalement à moins d'être parfaitement polyglotte je vous recommande de privilégier des excursions dans votre langue, c'est beaucoup plus confortable.

Los Roques sur l'ile de la Gomera

Los Roques sur l'ile de la Gomera

Comme dernière destination de la semaine, j'ai choisi un autre incontournable local: l'Ile de la Gomera. L'excursion était la plus contraignante, départ à 6h pétante, retour après 20h, bref une très grosse journée avec beaucoup de déplacements (1h30 de bus pour aller au port de Los Christianos + 45 minutes de ferry pour être sur place). J'ai eu une nouvelle fois le privilège de bénéficier d'un ramassage devant l'hotel pour moi tout seul, heureusement d'autres Français provenant d’hôtels concurrent attendaient déjà dans le bus (les pauvres avaient du se lever encore plus tôt).

Le guide Francophone nous à récupéré au port, pour nous accompagner dans la traversée. Bien que Breton, j'ai rarement l'occasion d'embarquer sur un bateau. Je ne suis donc pas objectif pour attribuer une note à leur embarcation, mais elle ne serait pas bien haute. Impossible d'avoir un peu d'air, pas de fenêtre et pas d'espace extérieur. A contre courant tout le long du trajet, le bateau tanguait sérieusement quand le mal de mer m'a pris... J'ai du rassembler tout mon maigre savoir faire en relaxation pour contrôler l'abominable nausée qui m'a saisie pendant près d'une demi heure, en réussissant miraculeusement à éviter un passage prolongé aux toilettes... J'ai débarqué en même temps d'une équipe de Français parfois aussi nauséeux que moi, en priant pour que les douaniers ne nous prennent pas pour des espions à Dracula. Attention les vampires arrivent!

Bref niveau sensoriel c'était mal barré. Heureusement nous avons pu compter sur le soleil local et l'air marin pour nous requinquer. Le guide nous à embarqué dans une visite guidée de l'Ile, nous faisant profiter de son relief escarpé souvent compensé par des terrasses en escalier issues des efforts de générations d'habitants, de sa végétation (endémique et introduite), de sa gastronomie, et de son histoire (géologique et politique). Le guide s'est avéré être un puits de science bourré d'humour, et la journée est passée super vite. A la différence du guide de la visite sur le Teide deux jours plus tôt, j'ai largement trouvé mon égal en volcanologie et nous avons longuement débattu volcanisme autour du café. Le guide m'a également impressionné par ses connaissances en botanique (nom latin des arbres, familles de végétaux, fonctionnement du climat très spécifique de l'Ile,...).
Pour couronner le tout, nous avons eu le privilège d'assister à une démonstration de "Silbo", le langage sifflé ancestral de la Gomera, et j'ai été impressionné par "Los Roques", les anciennes cheminées volcaniques, vestiges des énormes volcans qui ont façonné l'Ile il y a plusieurs millions d'années.
Et pour vous rassurer, le retour s'est mieux passé, même si l'heure et demi de bus nocturne avant l'arrivée à l’hôtel à été assez longue.

Vue sur le Teide depuis l'hotel, au couché du soleil

Vue sur le Teide depuis l'hotel, au couché du soleil

La fin du séjour approchait, et c'était déjà l'heure du bilan. L'excursion à la Gomera a été ma préférée grâce à la qualité du guide et à la précision de ses informations sur des thèmes qui m'intéressaient. Les excursions m'ont globalement intéressé, mais le rythme n'est pas toujours adapté à mon gout: beaucoup de temps dans le bus, peu d'arrêts photo, peu de marche à pieds... J'ai bien conscience qu'il est difficile de trouver un juste milieu, certains retraités qui m'accompagnaient ont déjà trouvé les excursions trop physique..

Le lendemain, pour mon dernier jour sur place, j'avais prévu de faire une excursion sur le Royal Dolphin, un bateau qui part chaque jour à la recherche de cétacés aux abords de Tenerife. La mer assez formée à dissuadé les organisateurs de maintenir la sortie, décision que j'ai très bien accueillie vu mon expérience nauséeuse sur le ferry pour La Gomera. Comme m'a dit notre référente sur place: "Vous venez en vacances pour vous amuser, pas pour vomir".
Dans le même temps je continuais de surveiller la météo, qui s'était pas mal dégradée sur Tenerife. J'avais échappé à la pluie le jeudi, la Gomera étant au sud de Tenerife. Mais pendant ce temps sur le Teide, il neigeait à gros flocons. Je n'ai pas hésité une seconde, j'ai loué une voiture, pour mon dernier jour: direction le Teide!

Le volcan Teide sous la neige

Le volcan Teide sous la neige

Ce vendredi matin, j'ai donc renoncé à la grasse matinée pourtant bien méritée après l'excursion de la veille, pour retourner sur le volcan. Une fois les formalités passées et 30 euros dépensés pour la  location d'une modeste Dacia Sandero bas de gamme, je me suis engagé sur l'autoroute en direction de la Orotava pour remonter sur le volcan. Je consacrerai un billet spécifiquement à cette journée tant elle m'a plu, entre arrêts photo à tous les étages de végétation, randonnée dans le parc du volcan, repas au restaurant avec vue sur le Teide... Les conditions météo n'étaient pourtant pas idéale, le volcan était dans les nuages et la caldeira interdite d'accès à cause de la neige.
Le brouillard glacial ne me permettait pas non plus de m'aventurer seul en haute montagne sans équipement, j'ai donc patienté, jusqu'a ce que le ciel se dégage, et qu'apparaisse devant moi le Teide brillant sous la neige. Cette photo était l'aboutissement de mon périple.

Après avoir attentu toute la matinée et mangé au restaurant du coin, le brouillard s'est levé. Plutôt en forme et boosté par ce super renforçateur, j'ai marché près de 15 km sur terrain plat pour profiter un peu de l'environnement. 10 km de plus (et 1700 mètres de dénivelé) m'auraient permis d'atteindre le sommet du volcan, mais je n'avais ni la forme, ni le temps, ni l'équipement. Une prochaine fois peut être?

Dernier couché de soleil de mon voyage

Dernier couché de soleil de mon voyage

Finalement, c'est ce dernier jour que j'ai préféré. Cette immersion en autonomie dans une de mes passions, qui à ouvert la porte à plein d'autres perspectives tant le parc volcanique est immense et se prête à des randonnées aussi ciblées que passionnantes.

Le jeudi soir, nous avions appris avec regret que notre vol de retour décollerai à 6h du matin. Notre bus nous attendait donc le samedi matin à 3h pour repartir, la dernière nuit fut donc très courte. L'avion n'étant pas vraiment l'environnement idéal pour dormir, je ne suis pas rentré si reposé que ça. Mais je suis revenu avec le plein de vitamine D, reboosté pour plusieurs semaines et avec plein de souvenir.
J'ai désormais la certitude que je retournerai à Tenerife, tant j'ai adoré cet endroit. Plus globalement je pense prendre l'habitude de voyager pendant l'hiver tant cela m'a fait du bien. Mais sur place je privilégierai l'autonomie d'une voiture aux excursions parfois trop rigides, et ne négligerai pas d'alléger la fin de la semaine pour rentrer plus reposé.
Quoi qu'il en soit, les Iles Canaries sont une belle destination pour un break ensoleillé pendant l'hiver, que je vous recommande sans hésiter.

Publié dans Autisme, Photos

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